At LeQsaR - Amar Ouali

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Boudraf Achour

LES MARTYRS DE LA REVOLUTION ALGERIENNE : Boudref Achour

En 1955 cette méme région dite " Azaghar " surplombant la commune de Ouled Rached, connut le premier accrochage armé entre le groupe des Messalistes , précurseurs du nationalisme dans le pays mais opposé à la lutte armée, et les moudjahidine portant le flambeau de la révolution.

 


 
Cette bataille, hélas fratricide, fit plusieurs morts du coté des messalistes. Au début de 1956 une embuscade fut tendue par les messalistes au niveau du village de " Taghzout " relevant de la commune de Ouled Rached . Prirent part à cette bataillle du coté des moudjahidine: Bouizri Said , Deles Abdellah, actuellement colonel de l'A.N.P à la retraite . Du coté des messalistes , on cite: Azzizi Saadi , Labiadh M'hamed , Azzizi M'hamed , Aouadi Mohamed , Aouadi Hamou .....La bataille fit rage durant toute la journée . Boudref Achour se distingua par son courage et son intelligence d'homme de combat , ce qui occasionna aux messalistes plusieurs morts et plusieurs bléssés. Le chahid Boudref Achour littéralement increvable , a également pris part à de nombreuses autres opérations de sabotage de tout ce qui servait à l'ennemi comme moyen de transport ou de communication . Aussi à la sensibilisation des gens à titre individuel ou collectif afin de les ammener à rejoindre les rangs de l'A.L.N , avec l'aide des Moussabilines (volontaires)
Ces actions consitaient à :- Bruler les champs des colons.- Couper les poteaux électriques et téléphoniques.- Bruler l'école française de Ouled Rached.

LA MISSION EN TUNISIE :

En 1957 le Commandement général lui ordonna de rejoindre la Tunisie pour bénéficier d'une plus grande expérience militaire. Etaient en compagnie de BOUDREF ACHOUR : Boumekouaz Ahmed , Djoumad Ali , Naamane Said , tous vivants. Kherat Smail et Makhlouf aboulandji , morts tous les deux.L'expérience

et l'intelligence du Chahid Boudref Achour leur permirent de franchir la redoutable ligne Maurice au niveau de la frontière tunisienne, avec tous les dangers que cela implique. En cours de route vers la Tunisie , le Chahid et ses compagnons subirent les affres de la faim , le froid , la fatigue.Une fois arrivés au niveau de la ligne Maurice , il fallait faire face au danger avec la plus grande précaution qui soit : savoir couper les fils électriques ; faire attention aux phares et au sous-sols minés , et bien sur épier les patrouilles de l'ennemi en rondes incessantes . Loin de nse complaire dans la relative tranquillité du séjour tunisien , Boudref Achour a contrairement attendu la première occasion pour rejoindre à nouveau les maquis avec de nouvelles armes pour les Moudjahidine. " Au retour au pays , raconte, Djoumad Ali, nous avons pris part à la célèbre bataille dite " Chelia " . Nous avions ordre d'occuper les bases arrières "
A ce moment méme au niveau du village de Ouled Abdellah il y eut un exode massif des habitants dont la famille du Chahid qui s'exila à TIKESRAINE , ( relevant de la commune de AHNIF ) où il y eut un camp de concentration pour moudjahidine à SEBKHA .Le retour au pays fut en 1958 , mission accomplie avec un groupement de Moudjahidine ainsi que son compagnon Makhlouf aboulandji . Il sera affecté peu de temps après par le Commandement de la Wilaya 3 avec le grade d'Officier , au niveau de la deuxième région à Béni Koufi ( en grande Kabylie ).
LE DESTIN GLORIEUX :
C'est la mort héroique de l'homme qui a sacrifié son ame pour que l'Algérie retrouve sa liberté . Alors qu'il se trouvait à la téte d'une section aux ordres de la troisième région , il se heurte à un ennemi dix fois plus nombreux et mieux armés du coté de Béni koufi . Les combats , d'une rare violence, durant lesquels les moudjahidine ont fait montre d'une rare bravoure , dureront jusqu'à l'aube . " L'accrochage avec l'ennemi durera jusqu'au lever du soleil , et c'est là que Le Chahid Boudref Achour trouva la mort " , raconte Madame Lalam moudjahida. ( toujours en vie ) .Cela se passait en 1960 . BOUDREF ACHOUR a eu la mort qu'il devait avoir . Il est tombé bravement au Champ d'honneur , les armes à la main , en criant " Vive l'Algérie " .Ainsi s'achève cette histoire qui n'est sans doute pas différente de milliers d'autres , relatant les épopées héroiques de nos Chouhada , qui, en prenant les armes contre la quatrième puissance mondiale , alors qu'ils n'étaient qu'une poignée de nationalistes déterminés , souhaitant la mort et le destin glorieux , ou la victoire et l'indépendance de l'Algérie.

 

Boudref Achour


14/02/2015
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